D'après Enquête INSEP enquête épidémiologique sur 7291 sujets (1991-92) | |
Répartition des
traumatologies (toutes confondues) en fonction du niveau de
pratique sportive
...et répartition par sexe
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Répartition en fonction de
l'âge. Les 15 / 24 ans sont les plus sujets au accidents (tous
traumatismes confondus)
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Lieu des blessures (toutes
traumatologies confondues) : Genoux et chevilles
sont les plus souvent atteints
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Nature des tissus traumatisés en
fonction du membre atteint. Les traumatismes articulaires
arrivent devant les traumatismes musculaires surtout pour le
membre sup
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Répartition par type de
traumatisme toutes localisations confondues. Entorses (1/3 des
accidents des 15 et 24 ans) et tendinites (1/3 des accidents
des plus de 35 ans) représentent à elles seules près de la
moitie des lésions (47%)
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Le sportif a risque est donc un homme
jeune (15 à 24 ans) qui pratique un sport
collectif en loisir
: il consulte pour une
entorse de la cheville
ou du genou... Plus jeune : il consulterait pour une problème
de croissance (épiphysites) ; plus vieux, pour une tendinite.
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Arthrose : elle est
caractérisée par une dégénérescence et/ou une altération du cartilage
articulaire pouvant aller jusqu'à la destruction progressive mais totale
de celui-ci. Elle est due aux efforts, aux contraintes physiques
intenses, auxquels le cartilage peut être soumis. L'augmentation des
forces et pressions sur les surfaces articulaires entraîne lentement
mais sûrement douleur et raideur articulaire puis à terme une
destruction grave associée à une incapacité fonctionnelle. L'arthrose du
genou et de la hanche (surtout chez la personne âgée) sont les plus
fréquentes.
L'altération du cartilage à pour principales causes :
Crampe : c'est une contraction douloureuse et involontaire d’un ou plusieurs muscles qu'il faut étirer de façon passive ou en contractant les antagonistes. Une bonne hydratation (riche en minéraux) lutte contre leur apparition.
Contracture : c'est une contraction musculaire résiduelle et involontaire de quelques fibres qui entraîne une contraction exagérée d’une région d’un muscle. C'est une crampe persistante. Le repos, le massage et la chaleur sont des traitements efficaces.
Courbature : c'est une douleur musculaire qui apparaît 12 à 48h après un travail musculaire intensif ou inhabituel (par ex. : un travail excentrique intense). Elle est due aux micro-lésions musculaires qui entraînent une douleur diffuse et retardée ainsi qu'une diminution de la proprioception. Massage et chaleur et hydratation sont dans ce cas conseillés.
Déchirure (ou claquage)
: c'est une élongation des fibres musculaires (et/ou tendineuses)
pouvant aller jusqu'à la rupture complète du muscle ou du tendon. La
douleur est intense et bien localisée, elle débute de façon brutale
("coup de poignard") et est accompagnée d'un œdème. Elle entraîne une
impotence fonctionnelle majeure et rend la mobilisation active limitée.
La douleur d'une rupture ou d'une désinsertion musculaire peut
être syncopale, elle entraîne une impotence fonctionnelle totale.
L'échauffement approprié en diminue les risques.
Une rééducation trop précoce, trop intense, sur un tendon encore
fragile, peut entraîner l'allongement de celui-ci ce qui diminue
l'amplitude du mouvement lors de la contraction musculaire (ex. cas du tendon
d'Achille ).
Élongation : ce sont des
micro-déchirures du faisceaux musculaires avec un effilochage des
myofibrilles. L'élongation entraîne une douleur modérée mais qui
démarre brutalement et qui est généralement bien localisée. Elle
entraîne une impotence fonctionnelle variable selon le muscle atteint.
Il peut y avoir danger d'aggravation en cas de reprise trop précoce de
l'activité physiques ou lors d'une sous-estimation de la lésion.
Entorse : c'est la lésion
traumatique d’une articulation résultant d'un étirement (ou distorsion)
brusque avec élongation (voir arrachement) des ligaments, mais sans
déplacement permanent des surfaces articulaires en contact. Elle est
généralement déclenchée par la torsion des pièces osseuses entre
lesquels les ligaments sont tendus.
L'articulation la plus sujette aux entorses est celle de la cheville.
Fracture :
c'est une lésion osseuse, généralement due à un choc, pouvant
aller de la continuité osseuse à une discontinuité totale avec
déplacement des fragments osseux et à la fracture ouverte. Les fractures de fatigue sont dues à des micro-traumatismes répétés, à une reprise trop brutale de la pratique, au surentraînement. L'entraînement modéré augmente la densité osseuse alors que l'entraînement trop intense la diminue. |
A: 2 à 3 sem, hématome - B: cal
fibrocartilagineux, périoste épaissi
C: cal osseux - D: 8à10 mois, reconstitution du canal médullaire |
Ostéogenèse réparatrice : (1) Périoste, (2) Canal médullaire, (3) Hématome, (4) Cal fibro-cartilagineux, (5) Cal osseux, (6)Trait de fracture guérie (Adapté de Spence) |
Si la luxation de l'épaule est
l'une des traumatologies les plus fréquentes en sport, la
seconde est l'inflammation, voir la rupture des ligaments des
muscles de la coiffe des rotateurs. On parle d'épaule
douloureuse par conflit. L'épiphyse proximale de l'humérus se situe en dessous d'une voûte formée par l'acromion (9) en ARR, l'articulation acromio-claviculaire et le ligament acromio-coracoïdien en HAUT, et le processus coracoïde (8) en AV. Cet espace est occupé par les tendons des muscles de la coiffe des rotateurs (adducteurs et rotateurs internes du bras) et deux bourses séreuses qui assurent les glissements réguliers. C'est l'élévation répétée de l'humérus (7) qui peut être la cause de conflits : |
Rappel anatomique :
1 - Petit rond2 - Infra épineux 3 - supra épineux 4 - tendon du long chef du biceps brachial 5 - subscapulaire 6 - capsule articulaire 7 - humérus 8 - processus caracoïde 9 - acromion |
Évolution des conflits
sous-acromio-coracoïdiens
(Adapté d'après R.-G.
DANOWSKI, J.-C. CHANUSSOT Traumatologie du sport.
Éd. Masson)
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Stade initial | Stade intermédiaire | Stade final |
C.A.S. |
Bursite sous acromio-deltoïdienne
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Tendinite, calcification supra-épineux (3), infra-épineux (2), petit rond (1), long chef du biceps (4) | |
C.A.I. |
Bursite sous-coracoïdienne
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Tendinite, calcification subscapulaire | |
Clinique |
Compression douloureuse (+ ou -)
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Compression douloureuse (+ ou -), force (-)
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Qui |
avant 25 ans
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entre 25 et 40 ans
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après 40 ans
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Sportifs utilisant préférentiellement leurs membres supérieurs avec violence et répétition (volley-ball, sports de raquette, handball...) | |||
Thérapie |
Repos : 1 à 3 semaines, anti-inflammatoires | ||
Physiothérapie, rééducation : manoeuvre de
dégagement
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Identique avec si besoin chirurgie :
résection du ligament acromio-coracoïdien
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Identique avec si besoin acromioplastie,
coracoplastie, réfection de la coiffe
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Si intervention chirurgicale, pas de reprise avant 3 à 6 mois | |||
Évolution |
Vers le stade intermédiaire
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Vers le stade final
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Vers arthrose gléno-humérale
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La fracture de la clavicule est
relativement fréquente chez l’enfant (30% des fractures). Elle
intervient généralement lors de chutes sur la main ou de chocs
directs sur l’épaule (chute du cycliste). La clavicule maintient scapula et membre supérieur écartés du thorax, sa fracture entraîne un effondrement de l’épaule vers l’intérieur. Une radiographie de diagnostic permet également d’éliminer une perforation du poumon. Problématique : C'est une fracture difficilement immobilisable : plâtre impossible, il limiterait les mouvements de la respiration. Le cal osseux se solidifie entre la 8 et 12ième semaine. Une reprise prématurée peut être la cause de la non-consolidation osseuse voir d'une pseudarthrose. |
Un bon nombre des lésions sportives sont évitables. Les facteurs de risque les plus cités dans la littérature scientifique sont déclinés ci-dessous ; il est aisé dans minimiser les effets.
*AGRE,
1985 - Hamstring injuries. Proposed aetiological factors, prevention
and treatment.1985 Sport Med.
**DVORAK, 2000 - Risk factor analysis for injuries in football
players. Am J Sp Med.
VERRALL, 2001 - Clinical risk factors for hamstring muscle strain
injury. Br J Sport Med.
***CROISIER, 2004 - Factors associated with recurrent hamstring
injuries. Sport Med.
****MAIR, 1996 - The role of fatigue in susceptibility to acute
muscle strain injury. Am J Sp Med.
1ière
phase : Repos et cicatrisation |
2ième
phase : Rééducation |
3ième
phase : Retour à l’activité |
Il faut prendre le temps,
respecter le délai de repos et de cicatrisation.
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Elle lutte contre la récidive.
Elle doit démarrer tôt. Elle est fonction de la compétence
spécifique du médecin rééducateur / kinésithérapeute.
Utilisation des moyens spécifiques de la rééducation
fonctionnelle :
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Elle doit être progressif :
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*Donné a titre indicatif, doit faire l'objet d'un avis médical
Le délais de cicatrisation varie selon la localisation, la prise en charge et le type de lésion. La reprise doit se faire progressivement avec un avis médical.Traumatismes
musculaires
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Traumatisme
articulaires
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Traumatismes
osseux
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Tendinites
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Oreille = Organe de l'Audition & de l'Équilibre. |
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L'oreille interne [c], dans l'os temporal, analyse les sons qu'elle transmet au cerveau par le nerf auditif (nerf crânien n° VIII) [8]
les 3 canaux semi-circulaires pour l'équilibre
[9] la cochlée et le vestibule [10] pour l'audition |
Remarque : Les hernies abdominales (déficience de la paroi de l’aine)
sont favorisées par les sports en apnée.