Définition - Substances interdites - Lutte anti-dopage
Définition du dopage
|
![]() |
Les substances dopantes et les méthodes de dopage interdites figurent sur une liste dont la préoccupation est double :
La France reconnaît la liste de référence des classes pharmacologiques
de substances et de procédés dopants interdits, révisée et adoptée par le
Groupe de suivi de la Convention contre le dopage du Conseil de l'Europe.
Cette convention a été adoptée le 16 novembre 1989 et publiée, par décret
n°91-274 du 13 mars 1991, (JO, 16 mars 1991). Cette
liste des substances dopantes et méthodes de dopage interdites reprend
celle proposée par le Comité international olympique (CIO) et adoptée par
les fédérations sportives internationales. Il est prévu qu’à partir de
2003, cette liste soit élaborée et proposée par l’Agence mondiale
antidopage (AMA).
Les sportifs ayant eu recours au dopage sont sanctionnés par les instances
disciplinaires sportives telles que les commissions disciplinaires des
fédérations françaises et le Conseil de prévention et de lutte contre le
dopage (CPLD). L'arrêté actuellement en
vigueur est celui du 27 mars 2002, publié au Journal officiel le 25
avril 2002. L'article 2 de cet arrêté précise que "le
sportif doit s'assurer que tout médicament, supplément, préparation en
vente libre ou toute autre substance qu'il utilise ne contient aucune
substance interdite". La liste comprend :
Les substances et des méthodes interdites |
Les substances soumises à restrictions |
Risques |
|
|
|
Par ailleurs, il existe une distinction entre les contrôles effectués en compétition et hors compétition (entraînement, etc.) : sauf demande expresse émanant de l’autorité responsable, les stimulants, les narcotiques et toutes les classes de substances soumises à certaines restrictions (alcool, cannabinoïdes, anesthésiques locaux, glucocorticoïdes et bêta-bloquants) ne sont pas contrôlés hors compétition. |
|
La lutte contre le dopage constitue une préoccupation majeure du Ministère des Sports. Car s’il convient d’écarter les discours réducteurs laissant penser que tous les sportifs seraient soit dopés, soit complices, il est indéniable que le dopage affecte une grande variété de disciplines sportives, et ce à tous les niveaux de pratique. La volonté politique de lutte du Ministère s’est concrétisée par une série de mesures et d’initiatives, dont l’adoption de la loi du 23 mars 1999, désormais codifiée dans le livre VI du code de la santé publique et qui renforce les moyens d’action sous un angle à la fois préventif et répressif. Les participants au forum européen du sport, organisé en octobre 2000 à Lille dans le cadre de la présidence française de l’Union Européenne, se sont même engagés à se rapprocher du degré zéro de dopage lors des Jeux Olympiques d’Athènes en 2004. La loi du 23 mars 1999 a été conçue pour protéger la santé des sportifs grâce à une prévention et à une surveillance médicale renforcées.
Les moyens financiers mis à disposition ont logiquement
suivi une courbe ascendante. En 2002, il est ainsi prévu que le budget
consacré par le Ministère des Sports à la protection de la santé des
sportifs et à la lutte contre le dopage s’élève à 24,24 M€ (159 MF) contre
5,64M€ (37MF) en 1997, soit une hausse de plus de 300 %.
Pour en savoir plus sur les
|