Les méthodes de mesure et de traitement des données sont à la
base de tout travail scientifique
Elle comporte les mesures classiques :
Contrairement à la plus part
des méthodes électroniques qui donnent des informations sur les
propriétés mécaniques et les sorties du système musculo-squelettique,
l'EMG représente ou indique l'entrée neurale du muscle. En tant que
paramètre de contrôle, l'EMG est de première importance pour la
modélisation du système neuro-musculo-squelettique dynamique (HATZE,
1981).
Cependant, un point particulier est à prendre en considération : le
signal électrique EMG est un indicateur indirect de la tension ou de la
force musculaire. De nombreux efforts scientifiques ont été consacrés
aux relations quantitatives entre le signal EMG et la sortie mécanique
du muscle. Il apparaît qu'après traitement, l'EMG peut, dans certaines
conditions, être corrélé mais n'est qu'une mesure indirecte de la force
musculaire (SPAEPEN et al., 1987). La situation est encore plus
incertaine pour interpréter l'EMG dans les cas dynamiques.
EN CONSTRUCTION
Théorie : La transformation
d'une grandeur physique en information électrique est intéressante en
raison de ses qualités de précision et de fidélité et de la souplesse
d'emploi et de mesure.
Les techniques de fabrication actuelles utilisent les procédés des
circuits imprimés (photographie et attaque du métal), elle permet
d'obtenir des jauges dites pelliculaires très plates avec un support de
20 à 30 microns en résine époxy à partir d'une feuille de métal de 2
microns.
Sous sa forme la plus simple, une jauge est constituée par un fil très fin collé sur une feuille très mince, le fil est disposé comme le montre le schéma suivant, c'est à dire que les brins de fil sont principalement alignés suivant une direction unique D à l'exception des boucles de raccordement entre les brins successifs. Deux fils plus épais servent à souder les sorties à des câbles de liaison aux instruments.
Schéma d'une jauge d'extensométrie
D : la direction principale des fils
électriques
On admet, en première approximation, que le fil subit les mêmes
modifications que la surface sur laquelle elle est collée. La jauge est
donc collée, fils parallèles à la direction dont on désire connaître
l'allongement ou étudier les déformations.
Principes de fonctionnement : La
théorie communément admise est celle qui considère que le fil subit les
mêmes déformations que s'il était tendu par ses extrémités. Un fil fin
que l'on soumet à une traction, dans les limites de son domaine
élastique, s'allonge sous l'effet de la charge, cependant que sa section
diminue. Si l est l'allongement relatif, le diamètre subit une
diminution relative. Sachant que la résistance d'un fil conducteur est :
R = p.l/s
où R : la résistance
(Ohm), p :
la résistivité (Ohm x mètre),
l : la longueur (m), s : la section du fil (m2)
Par exemple, à un étirement de la jauge dans la direction D, correspond une augmentation de l, une diminution de s et donc une variation de la résistance R
δR/R = K . δl/l
K : constante relative
au matériau considéré
La mesure de variation de résistance est donc liée à l'allongement relatif ou déformation longitudinale de la pièce sur laquelle elle est collée. Ce sont les règles de la R.D.M. qui servent à grouper les jauges en vue de la détection d'une composante particulière de la déformation du corps d'épreuve. Un montage particulier (en pont de Wheatstone) permet d'ajouter ou de retrancher entre eux les effets séparés de deux jauges. C'est ainsi que sont éliminés les phénomènes parasites au profit d'une grandeur majorante. La tension de sortie (δV) peut être exploitée directement à l'aide d'un galvanomètre ou autre système d'acquisition.
Généralités : Un capteur est un instrument destiné à transformer une grandeur physique quelconque en une grandeur électrique, en vue d'une mesure ou d'une action sur un dispositif régulateur.
Cette transformation en information électrique est intéressante en raison des qualités (précision, fidélité) et de la souplesse d'emploi des dispositifs électromécaniques ou électroniques. Les applications des capteurs sont très nombreuses : pesée industrielle, mesure ou régulation de pression, forces, couples, puissances, études des vibrations...
Un capteur peut être étalonné directement en lui appliquant une grandeur connue. Les performances les plus élevées peuvent être envisagées sous seule condition de disposer de jauges fidèles, tant par elles-mêmes que par leurs procédés de collage. Il existe une grande variété de capteurs, Leurs principes dérivent des différents phénomènes connus de l'électricité (effets photo-électriques divers, magnéto-électricité, inductance mutuelle, etc...).
Un capteur est constitué par une pièce métallique dite "corps d'épreuve". C'est un dispositif mécanique qui, sous l'influence du phénomène à étudier, subit des déformations. Le corps d'épreuve soumis à la mesurande étudiée en assure donc une première traduction en une grandeur physique (ou mesurande secondaire); c'est celle-ci que la jauge d'extensomètrie traduit en grandeur électrique (G. ASCH, 1982).
Exemple de capteur de force
A et C : les éléments
encastrés respectivement sous le plateau et sur le cadre
B : le corps d'épreuve, D : une jauge d'extensométrie
Une tendance naturelle est d'obtenir de la part du capteur, une
information électrique de grande amplitude, c'est à dire un capteur dont
le corps d'épreuve subit de grandes déformations. Il faut, cependant,
tenir compte des performances recherchées. Des déformations trop
importantes et permanentes risquent d'altérer les performances du
capteur et d'engendrer des déformations plastiques (non linéaires). De
plus, la linéarité du capteur dépendra de la propre linéarité de la
courbe de contrainte du métal.
Le calcul d'un capteur, ou plus précisément de son corps d'épreuve, se
ramène généralement à des cas simples de la résistance des matériaux
(R.D.M.), traction, flexion, torsion de poutres, de membranes. (Certains
métaux sont impropres à la construction de capteurs car sensibles au
fluage : c'est à dire qu'ils se déforment lentement mais progressivement
sous l'action de contraintes continues inférieures à leur limite
élastique).
La limite élastique d'un métal est définie pour un retour au zéro
donné. Généralement, le matériau choisi ne travaille qu'à un cinquième
ou un dixième de sa limite élastique (ex : l'acier dont la limite
élastique est de 100 daN/mm2 ne sera utilisé que jusqu'à 10
daN/mm2). Un capteur peut être étalonné directement en lui
appliquant une grandeur connue. Ces performances les plus élevées ne
peuvent être envisagées que sous la seule condition de disposer de
jauges d'extensométrie fidèles, tant par elles-mêmes que par leurs
procédés de collage.
Principe de fonctionnement : Des
dispositifs mécaniques particuliers peuvent provoquer la déformation du
corps d'épreuve. Ainsi, par exemple, une traction F exercée sur une
barre entraîne une déformation de sa longueur δL/L qui est mesurable par
la variation δR/R de la résistance d'une jauge collée sur la barre.
Connaissant : d'une part l'équation du corps d'épreuve qui lie la
traction, mesurande primaire, à la déformation, mesurande secondaire :
δL/L = 1/E*F/A
F/A : contrainte, A :
section, E : module d'YOUNG
et d'autre part l'équation du capteur liant sa grandeur d'entrée, ici la déformation, à sa réponse électrique δR/R soit :
δR/R = K *δL/L
K : facteur de jauge
Nous pouvons déduire la relation entre traction et variation de résistance :
δR/R = K/E*F/A
Le signal obtenu est donc lié à la grandeur physique recherchée.
En
savoir plus : Le circuit de mesure électrique est généralement
constitué par 4 résistances initialement égales R1, R2, R3, R4 montées
en pont de Wheatstone. S'il
est alimenté par une source de courant P, suivant une diagonale, nous
aurons à l'équilibre une tension nulle entre B et D, par raison de
symétrie. La variation de l'une quelconque des résistances fait
apparaître une tension entre B et D qui peut être mesurée par un
galvanomètre G. Pour de très faibles variations de résistances, ce qui
est le cas des jauges, la tension de sortie (δV)
est proportionnelle aux variations relatives de résistance δR/R
de chacune des jauges.
Elle vaut :
δV = V/4.(δR1/R1-δR2/R2
+ δR3/R3-δR4/R4)
V : tension de l'alimentation
Les signes alternés ( + ) et (-) de
cette équation caractérisent la propriété fondamentale des ponts, à
savoir que deux résistances opposées agissent dans le même sens, deux
résistances adjacentes travaillent en opposition. D'après la règle des
signes, nous voyons qu'il est possible d'ajouter ou de retrancher
entre eux les effets séparés des jauges afin notamment d'éliminer les
phénomènes parasites au profit d'une grandeur majorante. La tension de
sortie (δV) peut être exploitée de différentes manières : Directement
à l'aide d'un voltmètre ou autre système d'acquisition / Par
comparaison, par méthode d'opposition, à une tension de référence /
Par l'adjonction de résistances auxiliaires en parallèle sur les
jauges, comme indication de déséquilibre pour rétablir la symétrie.
Calcul d'un capteur : Les règles
de la résistance des matériaux (R.D.M.) servent à grouper les jauges en
vue de la détection d'une composante particulière de la déformation du
corps d'épreuve. Le calcul d'un capteur, ou plus précisément de son
corps d'épreuve se ramène généralement à des cas simples de la R.D.M.
(exemples : traction, flexion, torsion de poutres, de plaques ou de
membranes).
Les formules de la R.D.M. s'appliquent à des cas idéalisés. Il ne faut pas trop s'étonner de trouver des résultats qui, bien que du même ordre de grandeur, sont parfois différents de la théorie. Par exemple, une lame fléchie travaille comme une poutre, mais près de son encastrement, elle est considérée comme une plaque. La pièce fondamentale d'un capteur est le corps d'épreuve qui subit les déformations et sur lequel sont collées les jauges. Une tendance naturelle bien justifiée est d'en obtenir une information électrique de grande amplitude donc d'avoir de grandes déformations. Il faut, cependant, tenir compte des performances recherchées.
Des déformations trop importantes et permanentes risquent d'altérer les performances du capteur et engendrer des déformations non linéaires (déformation plastique) du métal qui le compose. Nous savons par exemple que la limite élastique d'un métal ne peut être définie que pour un retour au zéro donné. Nous acceptons couramment en R.D.M., pour limite un retour à 0,2%. Suivant les caractéristiques exigées nous ne devrons "faire travailler" un matériau choisi qu'à 1/5 ou même 1/10 de sa limite élastique : ainsi, un acier dont la limite élastique est de 100 daN/mm2 ne sera utilisé que jusqu'à 10 daN/mm2. De plus, la linéarité du capteur dépendra de la propre linéarité de la courbe de contrainte de déformation du métal. Certains métaux sont impropres à la construction de capteur car sensibles au fluage : c'est à dire qu'ils se déforment lentement mais progressivement sous l'action de contraintes continues même inférieures à leurs limites élastiques.
Les systèmes matriciels de mesure des pressions dans les contacts :
dispositifs constitués d'un nombre important de capteurs de pression
disposés sous forme matricielle (ils sont éventuellement être disposés à
l'intérieur de la chaussure) (Cf. film)
EN CONSTRUCTION...
Généralités : Les
plate-formes de forces dynamométriques fournissent les 6 composantes : 3
pour les forces (FX, FY, FZ) et 3 pour
les moments de forces (MX, MY et FZ) de
la résultante des forces et moments appliqués sur son plateau supérieur.
Une plate-forme de forces est généralement constituée de deux structures
rigides indéformables reliées par des capteurs de forces. La structure
inférieure encastrée tient lieu de cadre rigide. La surface supérieure
est un plateau qui sert de support aux appuis. Il restitue intégralement
et sans retard les forces aux capteurs, éléments essentiels des
plates-formes de forces.
Plate-forme de forces
A : le plateau, B : le
cadre, C : les 4 capteurs
En conclusion, connaissant :
Nous pouvons déduire la relation entre les efforts exercés sur le
plateau de la plate-forme et la variation de résistance. Le signal
électrique obtenu est donc proportionnel à la grandeur physique
recherchée. Les capteurs peuvent détecter simultanément plusieurs
paramètres.
Par une disposition judicieuse des jauges de contrainte et des capteurs de forces, les composantes d'une force exercée sur le plateau d'une plate-forme sont mesurées séparément selon les trois axes orthogonaux. Un effort F, appliqué au centre de la plaque, se répartit identiquement sur l'ensemble des capteurs. Un effort décentré provoque des moments autour des axes X, Y et Z. La valeur des forces et des moments est obtenue par des sommations ou des différences de signaux issus par les capteurs.
Le passage du film cinématographique à l'enregistrement vidéo (de env. 20 images/s à des d'obturation très faible l/4000s) permet d'obtenir des images de meilleure qualité (définition et netteté) pour des coûts bien inférieure (achat et utilisation de la vidéo) et avec une capacité de stockage accrue. Les anciens standards (VHS et Super VHS en demi pouce, UMATIC en trois quarts, et le 8mm) qui limitaient, il y a peut de temps encore, la compatibilité des images sont aujourd'hui supplanté par l'image numérique.
Aujourd'hui, l'utilisation du document enregistré est instantanée. la synchronisation est facile avec les autres sources d'informations numérique, le fonctionnement est discret (utilisation en compétition), enfin les données peuvent être utilisées directement par les systèmes automatiques de dépouillement des données.
Les systèmes d'analyse de mouvements actuels sont entièrement automatiques, ils traitent en temps réel des images TV et des signaux analogiques, numérique, acquis simultanément. Le matériel est constitué par au moins 2 (en pratique 3) caméras vidéo synchronisées et travaillant généralement entre 100 et 500 images par seconde. Des marqueurs réfléchissants sont disposés au niveau des points à analyser sur un sujet d'expérience (système Elite). Le dispositif d'analyse reconnaît, pour chaque caméra, les marqueurs qu'il classe selon leur position et le modèle déterminé par l'utilisateur. Un logiciel de traitement établi une relation entre les différents marqueurs des différentes caméras, reconstruit leurs positions successives en 3 dimensions. L'exploitation des données permet d'obtenir en 3D, pour chacun des marqueurs :
On ne dispose pas des plans précis du corps humain, alors même qu'il existe une grande variabilité interindividuelle :
|
![]() Homme
de Vitruve
De vinci |
Du point de vue du biomécanicien, le corps pourrait se décomposer de la façon suivante :
Structures
humaines |
Fonctions | Equivalent mécanique |
Os, squelette | Porter, supporter, donner une forme | Structure, carrosserie |
Articulations | Déformation de la structure | Axes |
Tendons | Maintient de la cohésion de la structure | Liaisons mécaniques |
Muscles | Création du mouvement, stabilisation du corps | Moteurs |
Structure |
% du poids total | Localisation
de Centre de Gravité |
|
Tête | 6,9 % | Selle Turcique ou fosse sphénoïdale | |
![]() |
Cou | 1,9 % | Extrémité inférieure de l'os occipital |
Tronc | 51,1 % | Face antérieure de L1 | |
Tête + Cou + Tronc | 59,9 % | Face antérieure de T11 | |
Bras | 2,7 % | Partie moyenne de l'humérus | |
Avant-bras | 1,6 % | Au-dessus de la partie moyenne de l'avant-bras | |
Main | 0,6 % | Partie moyenne du 3ième métacarpien | |
Membre sup. | 4,9% | ||
Cuisse | 9,7 % | A la base du 1/3 sup du fémur (bord médial) | |
Jambe | 4,5 % | A la base du 1/3 sup du tibia (face postérieure) | |
Pied | 1,4 % | Au niveau post-inf de l'interligne C2 -C3 | |
Membre inf. | 15,6% | ||
Corps humain | 100 % | env. = Corps de S2 en position de référence anatomique |
EN CONSTRUCTION
C5/ Articulations
Epaule
S'oppose à la hanche
Evolution par libération de l'appui
Appui…suspension…libre
Mobilité + stabilité - : luxation plus fréquente
Peu d'arthrose car peu d'usure
Préhension : Biceps = muscle nourricier (Flexion totale mbre > =
prise + amener à la bouche)
Epaule
Action deltoïde humérus
Sus-épineux = fixe tête hum. + limite ascension
Abduction = mise en jeu muscles abaisseurs (sous-scapulaire,
sous-épineux, grd pectoral, grd dorsal)
Ensemble = couple de rotation abduction
Epaule
Paradoxe de Codman
Bras le long du corps (pouce en DH)
Abduction
Flexion horizontale
Déflexion ou Extension vers position
de référence anatomique
Cf. main (pouce en …)
Coude
Articulation intermédiaire du membre thoracique
Porter la main à la bouche (valgus)
Complexe du coude = 3 X°
Déport en AV de la palette hum 30°
Axe trochlée vers le HT et le DH de 10° cubitus valgus
LLI : fais.ant tendu en ext., fais post tendu en flexion
LLE : tjrs tendu sur lig annulaire
Coude : solutions biologiques
Coude
Stabilité max à 90° de flex.
Secteur utile en av : amplitude 80 à 100°
Courbure pronatrice Radiale en manivelle
Biceps brachial est supinateur (enroulé sur la tubérosité bicipital du
radius en pronation) traction
Hyper extension laxité de 5 à 10°
3 repères osseux :
olécrane / épitrochlée / épicondyle
Poignet
Rappel anat : Canal carpien avec fléchisseurs + nerf médian
Prise :
Nerf radial : ouverture
Nerf médian : prise fine
Nerf ulnaire : tenue solide
Poignet
2 rangées d'os liés par lig. intra-capsulaire, pas les rangées (la
1ere rangée ne reçoit presque pas muscle = "ménisque" de la 2°)
2 articulations radio-carpienne (flexion surtout) et médio-carpienne
(extension surtout)
Médio-carpienne limitée en rotation par lig et tendon flechisseur
verrouillage mais prono-supination = bon compromis entre stabilité et
mobilité, stable dés que muscles de l'av-bras contractés c à d main
utilisée
Flexion + adduction / extension + abd
Main
Axe abd/add = 3ième doigt
Arches digitales = main creuse
Opposition du pouce à tous les doigts (uniq.)
En flexion : axe fermeture doigts vers trapèze = pronation automatique
Muscles extrinsèques moteurs dans l'av-bras
Pouce : 2 phalanges + liberté commence à M1 (X° en selle entre trapèze
et M1)
Tabatière anatomique. Scaphoïde (fracture immobil. = 2 mois car partie
médiale mal irriguée, plâtre = main + coude)
Evolution métacarpe chez mammifères
Préhension
Main = outil multiprise adaptatif
Pince digital / interdigt.
Adhérence
Empaumement
Avec ou sans opposition I
Serrage latéral
Hanche
Dédiée Marche : stabilité (+) / mobilité (-)
Utilité 20 à 30° dans la marche
Le membre inf se verticalise
Hanche
Usure avec le temps
importance du sourcil
(ou toit)
Angle diminue avec âge
Fémur regarde vers l'AV et
Cotyle vers l'av !
Hanche
Mouvement
Dépend de la position du genou (si fléchi + d'amplitude), 90° à 120°
voir 140° en passif (160° "prière mahométane")
Position instable
"Grand écart ant." possible car bascule ant bassin + hyperlordose
Abduction des mbres inf max 60° : "grand écart facial" possible car
fexion hanche bascule ant bassin + hyperlordose
Biom accouchement
Contre nutation
passage du détroit sup.
Nutation
passage du détroit inf.
Le coccyx aussi
Genou
Le poids exerce une contrainte
proportionnelle a la charge
et
inversement proportionnelle
à la section de la surface
portante
Dans le genou la charge
est déportée en DD
Genou
Des contraintes de flexion (2) s'ajoutent aux contraintes de
compression (1) pour
donner le diagramme (3)
Dble condylienne contraintes
en flexion s'annulent
Genou
Modèle : Colone articulaire de genou
P axe poids du corps
(A) = hauban
(B) = augment°
de la surface
portante
Genou
Besoin de stabilité
Hyper recurvatum (ext 5 à 10 °) / genu valgum (en "X") / genu varum
(axe tibia vers DH)
Arthrose (usure) du genou dés 75 ans frq
X° sous cutané peu/pas protégée
Rotule = os sésamoïde
Asymétrie plateau T. (convexe ext; concave int) rotation axe condyle
creux
Asymétrie condyle lat + long rotation externe en ext &
rotation int en flexion
Genou
Genou tendu came de grd diametre lig lat. tendus stabilité +
Ménisques pour améliorer congruence
ménisques attachés à rotule : l'extension les ramène vers AV
LLI (lame vers BAS) et LLE (corde vers ARR) se croise dejà
LCAE (+vert) & LCPI (+horiz) toujours tendus sinon "tiroir". Ils
s'enroulent en rot int
LC et LL se croisent en X stabilité
Principes biom du genou
MOUVEMENT
Extension n'existe pas (position anat de ref)
Flexion dépend de position hanche : si hanche ext 120°, hanche en ext
140°, passive 160°
Extension forcée subluxation rotule (vers ext) (vaste int trop faible
: frq aux Antilles)
En flex ménisque recule (maladie des carreleur : à la levée le
ménisque pas le temps d'avancer)
Pas besoin de rotation en ext car rot. hanche
Genou
Genou
Genou
Surfaces portantes du genou
Cheville
Pied = voûte plantaire
3 points d'appuis (tête MI (33.3%) et MV (16.6%) et calcanéum
(50%))
3 voûtes (ant. / médiale + HT / latérale + BAS = 1er amortisseur (pas
d'amortis. chez paraplégique)
Cheville
Péronier ant (3° fibulaire)
Ext com orteils
Ext propre gros orteil
Jambier ant (tibial ant)
Jambier post (tibial post)
Flé comm orteils
Flé propre gros orteil
Triceps sural
Lg péronier lat (lg fibulaire)
Court Péronier lat. (court fibulaire)
Cheville
Flexion dorsale stable / flexion plantaire instable (poulie de
astragale (talus) plus large en av)
Axe talus 15° vers DD par rapport
au pied car car jambe en DH
Lig en Y de chopart sur l'interligne de
chopart (amputation)
Cheville
Empreintes:
Normal
Creux
Pied bot varus équin
Pied plat
Pied bot talus valgus
Cf. usure chaussure
Pied grec (II plus grand) + fréquent
Pied égyptien (I plus grand)
Pied carré
Cheville
Cheville
L'avant du pied en vrille : articulation de Chopart (2)
Articulation de Lisfranc (1)
On dit d'un objet qui change de position en fonction du temps qu'il a
une vitesse.
Vitesse moyenne :
Vmoy = (xf-xi)
/ (tf-ti) = δ(x) / δ(t)
xf
: position finale ; xi : position initiale ; tf
: temps final, ti : temps initial
Vitesse instantannée : limite de la vitesse moyenne lorsque δt tend vers 0 (en m/s)
On dit qu'un objet dont la vitesse varie avec le temps qu'il possède
une accélération. s'il elle est positive, l'objet accélère, si elle est
négative l'objet freine.
Accélération moyenne :
amoy = (vf-vi)
/ (tf-ti) = δ(v) / δ(t)
vf
: vitesse finale ; vi : vitesse
initiale ; tf
: temps final, ti : temps initial
accélération instantanée : limite de l'accélération moyenne lorsque δt tend vers 0 (en m/s2)
1ière
loi de Newton |
2ième
loi de Newton |
3ième
loi de Newton |
Un
corps reste immobile ou conserve un mouvement rectiligne uniforme
aussi longtemps qu'aucune force extérieure ne vient modifier son
état (loi d'inertie). Inertie : Propriété d'une masse qui présente une résistance, à l'accélération ou à la décélération, appliqué par des forces externes - Un solide ne se met pas spontanément en mouvement - Un solide en mouvement ne s'arrête pas de lui-même, il tend à conserver indéfiniment la direction et la vitesse de son mouvement rectiligne et uniforme (sur terre, des forces de frottements ralentissent puis arrêtent les mouvements) |
L'accélération (a) d'un objet est directement proportionnelle à
la force exercée sur lui (F) et inversement proportionnelle à la
masse de celui-ci (m) La direction de l'accélération correspond au sens dans lequel la force s'exerce. a=F/m =>
F=m.a |
Chaque fois qu'un objet exerce une force sur un second objet, celui-ci exerce en retour une force égale mais opposée. A chaque action correspond une réaction égale intensité, mais de sens opposé. |
Définitions
Un levier est une barre rigide, mobile autour d'un point fixe (point d'appui, axe de rotation) et soumis à 2 forces qui tendent à le faire tourner en sens opposé.
On peut choisir arbitrairement un sens de rotation positif : une force aura une action positive, l'autre aura une action négative, ces 2 actions peuvent s'annuler créant ainsi un équilibre.
On note généralement :
Force : La force appliquée à
un corps est ce qui modifie ou tend à modifier l'état de ce corps. Une
force peut tendre à accélérer, freiner la vitesse d'un corps, changer
sa direction ou le déformer. Un force est caractérisée par un vecteur
lui même caractérisé par son intensité, sa direction et son sens.
Unité : N (le Newton), 1N permet de déplacer une masse de 1kg par m/s2
Intensité d'une force : c'est
l'action plus ou moins grande avec laquelle elle agit (la force
musculaire humaine est en rapport avec le nombre et l'épaisseur des
faisceaux qui se contractent - Cf.
Section physiologique).
Bras de levier : c'est la
distance (d) qui correspond à la perpendiculaire abaissée de l'axe de
rotation sur la droite de direction de F (soit, la distance
entre axe de rotation et droite support du vecteur force, comptée
perpendiculairement à la direction de cette force).
Unité : le m (mètre)
bras de levier = d | ![]() |
![]() |
bras de levier = d=d'.sinα |
Moment de force (MF) : C'est le produit de l'intensité de la force par son bras de levier. Il rend compte de "l'efficacité" de la force en rotation. Plus le bras de levier est long, plus la force nécessaire pour permettre une rotation sera faible.
![]() |
![]() |
MF=F.d car sin90°=1 | MF=F.d ou MF=F.d'.sinα |
Types de leviers : Il existe 3 différents types
Description | Levier Inter-appuis (ou levier du 1° genre) L'axe
ou le point d'appui (A)
se situe entre les points d'application des forces P et R |
Levier Inter-résistant (ou levier du 2° genre) R se situe entre P et A
Leviers rares dans le corps humain bien qu'ils favorisent la puissance musculaire |
Levier Inter-puissant (ou levier du 3° genre) P se situe entre R et A
Leviers les plus nombreux dans l'appareil locomoteur. |
Exemples physiques | ![]() |
![]() |
![]() |
Exemples anatomiques | ![]() |
![]() |
![]() |
Exemples mécaniques | ![]() |
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![]() |
Avantages/ inconvénients
![]() |
pour atteindre l'équilibre : l'intensité de P peut être égale à celle de R, si leurs bras de levier sont de mêmes longueurs |
Efficacité de P (++)
en effet, P peut équilibrer R malgré une intensité moindre car son bras de levier est plus grand Amplitude du mouvement
provoqué par P (--)
car loin de l'axe, P n'engendre que peu de déplacement |
Efficacité
de P (--) pour équilibrer R, P doit avoir une intensité supérieure à R car son bras de levier est plus petit Amplitude du mouvement provoqué par P (++) car près de l'axe, P engendre un plus grand déplacement de l'extrémité du segment |
Leviers et application